Suivi Jeudi 10 avril

Ce jeudi s'annonçait comme une journée test pour le mouvement lycéen, en progression constante ces dernières semaines. A une dizaine de jours des vacances en région parisienne et à la veille d'une entrevue entre le ministre de l'Education Xavier Darcos et les syndicats étudiants l'ULN et la Fidl, il s'agissait de frapper fort pour cette cinquième manifestation à Paris en deux semaines.
Sur le même sujet


* BLOG S'il n 'y avait que les élèves Aigris et en grève de tout !
* REPORTAGE VIDEO Quand profs et élèves manifestent côte à côte


Au vu des premiers décomptes, le pari est relevé: 19.000 personnes mobilisées selon la police, deux fois plus selon des organisateurs. Essentiellement des lycéens de la région parisienne mais aussi des enseignants et quelques étudiants de l'Unef venus en renfort.

Mardi, ils étaient entre 8.500 selon la police et 20.000 selon les organisateurs à protester contre les 11.200 suppressions de postes à la rentrée et la généralisation du bac pro en trois ans.

(extrait de l'article paru sur le site de libération ce jeudi 10 avril)



France Inter:
Aujourd'hui les manifestants étaient deux fois plus nombreux dans les rues de Paris qu'ils ne l'étaient jeudi dernier, de 30 à 40 000 selon les organisateurs. Le cortège était essentiellement composé de lycéens, mais des professeurs se sont joint aux élèves, et tous les syndicats d'enseignants étaient représentés. Des parents d'élèves et la FCPE étaient aussi présent, ainsi que quelques étudiants de l'UNEF venus prêter main forte aux lycéens.
Xavier Darcos sera désormais obligé de prendre en compte la mobilisation, après la démonstration de force d'aujourd'hui. Il rencontre demain les représentants des lycéens. Mais le gouvernement compte sur les vacances des parisiens en fin de semaine prochaine pour que le mouvement s'essouffle. On se rappelle cependant que le gouvernement Villepain avait espéré la même chose lors des manifestations contre le CPE.


(et toc...)

C'est un article de quel journal ?

le premier libération le deuxième france inter