Expo participative sur Mai 68 !!!

France 5 a écrit:
1968 : année de révoltes dans le monde. La jeunesse aspire au changement et conteste la société, réclamant plus de liberté ou rejetant l’ordre établi et la société de consommation. A Paris, en mai, étudiants et CRS se disputent le Quartier latin ; les ouvriers occupent les usines... Quarante ans après, la jeunesse rêve-t-elle d’un nouveau 68 ?

"Il est interdit d’interdire"... Il y a quarante ans, au soir du 22 mars 1968, débutait un des épisodes majeurs de l’histoire française depuis la Seconde Guerre mondiale : les "événements de 68".

A Nanterre, un groupe d’étudiants décide d’occuper la tour centrale administrative de leur faculté, pour protester contre l’interpellation d’étudiants hostiles à la guerre au Viêt-nam. La prise d’un symbole de l’autorité de l’université déclenche ainsi, d’une façon spontanée et sans en imaginer l’ampleur, la triple crise étudiante. sociale et politique de Mai-68 qui devait bouleverser la société française.

Sur les murs, leur premier slogan : "Non à l’université bourgeoise". Les cours sont suspendus jusqu’au 1eravril pour éviter l’occupation de l’établissement, annoncée pour le 29 mars. Expulsés de leur faculté, les étudiants se replient sur la Sorbonne et y occupent le grand amphithéâtre. Le 3 mai, la Sorbonne est évacuée par les forces de l’ordre. De violents incidents éclatent dans la nuit suivante au Quartier latin, qui se soldent au matin par 600 interpellations. Mai-68 est en route.

En quelques semaines et par une succession d’événements, le "mouvement du 22 mars" va conduire à la plus forte mobilisation étudiante depuis la guerre, mais surtout, à la plus grande grève de l’histoire : 9 millions de salariés cesseront le travail le 25 mai.

Quarante ans après mai 1968, les "événements" envahissent les librairies et les lycéens manifestent dans la rue. Aux cris de "Rendez-nous nos profs", ils défilent contre les 8 830 suppressions de postes prévues dans l’Education nationale à la rentrée de septembre 2008. Sur les pancartes qu’ils brandissent, une référence à 1968 : "Soyez réaliste, demandez l’impossible".

Au même moment, les parlementaires s’opposent dans l’hémicycle sur la question de l’envoi de troupes françaises supplémentaires en Afghanistan annoncé par Nicolas Sarkozy lors de son voyage d’Etat à Londres.