[Rumeur] L'UNL se retirerait de la lutte après des négociations avec le ministre.

Voilà, je viens d'apprendre cela avec un membre du BN de l'Union Nationale Lycéenne. Elle ne se retire pas complétement du mouvement mais cesse de l'organisé. Elle continuera tout de même à participer aux manifestations. c'est une négociations faites avec X.DARCOS qui en est la cause. Je vous cite donc les négociations obtenues:

> La création de 2000 postes d'assistants d'éducation,

> Darcos va également faire une lettre où il va donner des promesses pour les annés prochaines, donc, plus de suppressions de postes etc,

> La création dun service publique d'orientation: chaque lycéen aura un rendez vous par an avec le conseiller d'orientation,

> Egalement un autre bon point en ce qui concerne la démocratie lycéenne (CVL,CA):

Le renforcement des décisions prises par ces instances et la création d'un statut d'élus lycéens,

> En ce qui concerne le bac pro, il y aura la possiblité pour les élèves de faire une quatrième année pour leur bac, et également la création d'une session de ratrapage pour les épreuves.

Voilà ce qu'a obtenue l'UNL. Personellement je suis très en colére, surtout en ce qui concerne le BAC PRO. Vous allez être nombreux à crasher sur l'UNL.

Je voulais vous informer que d'après des informations glanées auprès de la direction de la FIDL et de ses militants, tout comme par des lycéens indépendants qui participent au mouvement actuel, la FIDL (second syndicat lycéen) pourrait lâcher le mouvement très prochainement.

En effet, à Douai, la fédération FIDL ne souhaite pas participer à la mobilisation, qui n'a d'ailleurs jamais commencé là-bas. Un lycéen qui tente en vain d'organiser des actions est qualifié d'"opportuniste".
Il y aurait des divisions très importantes entre les dirigeants. Certains veulent arrêter, d'autres continuer jusqu'au 15 mai et aviser ensuite.

On peut par exemple visiter le site de la FIDL (http://www.fidl.org/) très peu mis à jour.

D'après la FIDL, les lycéens auraient obtenue des "avancées significatives" de la part du gouvernement :


* la généralisation du bac pro en 3 ans abandonnée et examinée filière par filière
* il y aurait la mise en place d'une sorte d'acadomia publique
* une limite de 15 élèves en bac pro et 32 en général et technologique

Attention : rien n'est signé ! Et qui peut y croire quand nous savons que nous sommes très régulièrement 35 par classe ?

Officiellement ou officieusement, la FIDL veut éviter que la mobilisation ne faiblisse et souhaite donc l'arrêter avant. Elle ne veut pas une "radicalisation" des actions qui mettraient fin aux négociations. Elle envisage néanmoins de relancer une mobilisation en septembre en sachant que 17.000 postes dans l'éducation seront supprimés. N'y aurait-il pas contradiction ?

La FIDL souhaite arrêter en ayant "obtenu au moins un minimum". Elle semble oublier la mobilisation des lycéens qui luttent depuis plusieurs mois et le nombre de manifestations en province toujours plus nombreuses. Nous battons-nous pour un changement de politique éducative et la remise en cause des mesures gouvernementales ou seulement pour des mesurettes ? Si nous arrêtons le rapport de force, qu'obtiendrons-nous d'un gouvernement qui nous méprise autant ?

Les lycéens doivent savoir que ce syndicat qui a suivi la mobilisation au moment de sa montée en puissance est prèt à quitter le navire.

Selon des sources au Bureau National de l'UNL, le 1er syndicat lycéen pourrait arrêter d'appeler au mouvement si une partie des revendications sont acquises et par exemple le retour sur quelques milliers de suppressions de postes à la rentrée prochaine et donc loin de la totalité.

Chacun se fera une opinion de se probable retournement de veste de la part de la FIDL. Pour ma part, je tire la sonnette d'alarme et j'appelle les lycéens à continuer le mouvement.

A bientôt,
Sylvain.

Alix Nicolet, la présidente de la Fidl, s’est félicitée d’avoir obtenu «plusieurs victoires», notamment sur la réforme du bac professionnel. «On maintient la mobilisation notamment en soutien des professeurs mais aussi pour réaffirmer notre désaccord avec les suppressions de postes», a-t-elle ajouté, précisant: «Sinon, la mobilisation s’arrête là pour les lycéens, mais elle continuera peut-être l’année prochaine».

Le président de l’UNL (1er syndicat lycéen), Florian Lecoultre, a exprimé sa satisfaction d’avoir pu «ouvrir le dialogue et trouver des points de convergence avec le ministre notamment sur la réforme du lycée». Mais «sur la question des postes pour la rentrée 2008 et les rentrées suivantes, on n’a aucune garantie, on appelle à la mobilisation le 15, et après on verra», a-t-il dit, refusant de préciser l’attitude de son syndicat pour la suite.