Suppression de postes et réduction horaire dans l'enseigneme
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Suppression de postes et réduction horaire dans l'enseignement secondaire.
Ils était 6000 aujourd'hui à Paris, principalement des lycéens entourés de quelques profs, unis pour dénoncer l'hypocrisie du gouvernement et sa politique comptable.
En effet, ce ne sont pas moins de 11 200 postes dans l'ensemble de l'enseignement qui seront supprimés, dont 8 300 rien que pour l'enseignement secondaire. Ajouté à ça la baisse de la Dotation horaire Globale (DHG) de l'enseignement secondaire, ce qui signifie moins d'heures de cours pour l'ensemble des lycées.
Ces mesures n'ont rien de pédagogique, de soit-disant bénéfique, il s'agit simplement de réduire "la voilure budgétaire" comme le dit si bien Xavier Darcos, ministre de l'Education Nationale.
Ainsi, les classes déjà surchargées le seront encore plus, ce qui va à terme fragiliser l'accès au lycée pour tous, qui est déjà loin d'être garranti. De plus ces mesures vont aggraver la situation en ce qui concerne les options, elle aussi déjà bien en peril.
Les lycées les plus mobilisés sont pour le moment ceux de la banlieue parisienne, particulièrement touchés par la suppression de postes, cependant tout les lycées vont perdre des postes, des heures, et des profs. Les deux organisations syndicales lycéennes appelent à la grève,
En effet, ce ne sont pas moins de 11 200 postes dans l'ensemble de l'enseignement qui seront supprimés, dont 8 300 rien que pour l'enseignement secondaire. Ajouté à ça la baisse de la Dotation horaire Globale (DHG) de l'enseignement secondaire, ce qui signifie moins d'heures de cours pour l'ensemble des lycées.
Ces mesures n'ont rien de pédagogique, de soit-disant bénéfique, il s'agit simplement de réduire "la voilure budgétaire" comme le dit si bien Xavier Darcos, ministre de l'Education Nationale.
Ainsi, les classes déjà surchargées le seront encore plus, ce qui va à terme fragiliser l'accès au lycée pour tous, qui est déjà loin d'être garranti. De plus ces mesures vont aggraver la situation en ce qui concerne les options, elle aussi déjà bien en peril.
Les lycées les plus mobilisés sont pour le moment ceux de la banlieue parisienne, particulièrement touchés par la suppression de postes, cependant tout les lycées vont perdre des postes, des heures, et des profs. Les deux organisations syndicales lycéennes appelent à la grève,
Contre une éducation au rabais, mobilisons-nous le 1er avril !
Pavel-
Nombre de messages : 118
Age : 34
Date d'inscription : 17/01/2008
Re: Suppression de postes et réduction horaire dans l'enseigneme
Est-ce que quelqu'un sait si quelque chose est prévu demain sur Bayonne?
Maitane-
Nombre de messages : 22
Date d'inscription : 19/02/2008
Re: Suppression de postes et réduction horaire dans l'enseigneme
Désolé je répond trop tard, la mobilisation locale est prévue pour le jeudi 3.
Pavel-
Nombre de messages : 118
Age : 34
Date d'inscription : 17/01/2008
Article de sud-ouest
HAUTS-DE-SAINTE-CROIX. --Des parents d'élèves ont bloqué hier l'entrée de la maternelle Charles-Malegarie pour protester contre la suppression d'un demi-poste
Le comptage contesté
:Camille Boulongne
«On propose, on enlève, on propose, on enlève. Ce n'est pas normal ! ». Hier matin, à la maternelle Charles-Malegarie, Danièle Pierrestéguy, maman de Leïla âgée de 3 ans et demi, ne cachait pas sa colère. Avec une quinzaine d'autres parents d'élèves, elle filtrait l'entrée de l'école. Seuls les parents qui ne pouvaient absolument pas garder ou faire garder leurs enfants étaient autorisés à les laisser.
Motif de cette action : l'annonce d'une possible suppression d'un demi-poste de français, à la rentrée. L'an passé, un poste complet de français avait été menacé. Les parents s'étaient mobilisés. L'Inspection académique s'était trompée dans ses chiffres. Il avait finalement été maintenu.
Cette année, les quatre classes de l'école comptent 89 élèves dont 20 en classe bilingue soit quatre postes en français et un demi-poste en basque. « À la rentrée, l'inspection académique prévoit 86 élèves dont 14 bilingues soit 3 postes et demi en français et un demi en basque » détaille la directrice de la maternelle, Catherine Tonnelier.
« Maintenir les acquis ». Selon ce schéma, un demi-poste de français serait donc perdu. « Les parents d'élèves proposent d'inscrire plus de leurs enfants en bilingue. Si 26 sont inscrits en basque, il leur faudra un poste français et un poste basque ainsi que trois postes français pour les 60 autres. Cela ferait alors un demi-poste de plus en basque. C'est ça toute l'idiotie du comptage, il peut être en notre défaveur ou notre faveur, avec le même nombre d'élèves ! »
« On ne peut pas compter les enfants comme des pots de confiture » soupire Sandrine Haruguindeguy, maman d'Imanol, 4 ans et demi. « Nous ne demandons pas des tonnes de choses mais de maintenir les acquis. Nous tenons à garantir les meilleures conditions d'apprentissage pour nos enfants. Si l'école est classée ZEP, ce n'est pas par hasard. Ici, plusieurs cultures, plusieurs langues se mêlent. Les difficultés sociales sont plus fortes. Ce n'est pas pour rien qu'elle bénéficie de moyens supplémentaires. Mon fils qui bégaye a pu, par exemple, profiter du soutien d'une enseignante spécialisée. De plus, les classes sont moins chargées. C'est une chance à préserver. »
Autre spécificité de cette école, l'arrivée continue d'enfants. « Cette année, nous avons 21 enfants imprévus qui se sont ajoutés. Près de trois par mois. L'Éducation nationale ne les prend pas en compte » affirme la directrice. « Il y a beaucoup d'emménagements, de constructions dans le quartier. Des familles s'installent régulièrement. Il y a aussi beaucoup de personnes en transit ». Le mois dernier, l'école a ainsi accueilli une nouvelle fratrie de sept enfants.
Une pétition remise au maire. S'ils n'obtiennent pas de nouvelles de l'administration, les parents d'élèves ont décidé de continuer leur filtrage ce jeudi et vendredi, et de mettre en place un blocus total, à partir de lundi.
Une délégation de parents a été reçue, hier à 15 heures, par le maire, à l'hôtel de ville, en présence de Guy Bécret, inspecteur de l'Éducation nationale (IEN) de la circonscription de Bayonne. Ils ont remis une photocopie de leur pétition qui comptait près de 175 signatures recueillies au sein de l'école. Elle continue à circuler.
Le comptage contesté
:Camille Boulongne
«On propose, on enlève, on propose, on enlève. Ce n'est pas normal ! ». Hier matin, à la maternelle Charles-Malegarie, Danièle Pierrestéguy, maman de Leïla âgée de 3 ans et demi, ne cachait pas sa colère. Avec une quinzaine d'autres parents d'élèves, elle filtrait l'entrée de l'école. Seuls les parents qui ne pouvaient absolument pas garder ou faire garder leurs enfants étaient autorisés à les laisser.
Motif de cette action : l'annonce d'une possible suppression d'un demi-poste de français, à la rentrée. L'an passé, un poste complet de français avait été menacé. Les parents s'étaient mobilisés. L'Inspection académique s'était trompée dans ses chiffres. Il avait finalement été maintenu.
Cette année, les quatre classes de l'école comptent 89 élèves dont 20 en classe bilingue soit quatre postes en français et un demi-poste en basque. « À la rentrée, l'inspection académique prévoit 86 élèves dont 14 bilingues soit 3 postes et demi en français et un demi en basque » détaille la directrice de la maternelle, Catherine Tonnelier.
« Maintenir les acquis ». Selon ce schéma, un demi-poste de français serait donc perdu. « Les parents d'élèves proposent d'inscrire plus de leurs enfants en bilingue. Si 26 sont inscrits en basque, il leur faudra un poste français et un poste basque ainsi que trois postes français pour les 60 autres. Cela ferait alors un demi-poste de plus en basque. C'est ça toute l'idiotie du comptage, il peut être en notre défaveur ou notre faveur, avec le même nombre d'élèves ! »
« On ne peut pas compter les enfants comme des pots de confiture » soupire Sandrine Haruguindeguy, maman d'Imanol, 4 ans et demi. « Nous ne demandons pas des tonnes de choses mais de maintenir les acquis. Nous tenons à garantir les meilleures conditions d'apprentissage pour nos enfants. Si l'école est classée ZEP, ce n'est pas par hasard. Ici, plusieurs cultures, plusieurs langues se mêlent. Les difficultés sociales sont plus fortes. Ce n'est pas pour rien qu'elle bénéficie de moyens supplémentaires. Mon fils qui bégaye a pu, par exemple, profiter du soutien d'une enseignante spécialisée. De plus, les classes sont moins chargées. C'est une chance à préserver. »
Autre spécificité de cette école, l'arrivée continue d'enfants. « Cette année, nous avons 21 enfants imprévus qui se sont ajoutés. Près de trois par mois. L'Éducation nationale ne les prend pas en compte » affirme la directrice. « Il y a beaucoup d'emménagements, de constructions dans le quartier. Des familles s'installent régulièrement. Il y a aussi beaucoup de personnes en transit ». Le mois dernier, l'école a ainsi accueilli une nouvelle fratrie de sept enfants.
Une pétition remise au maire. S'ils n'obtiennent pas de nouvelles de l'administration, les parents d'élèves ont décidé de continuer leur filtrage ce jeudi et vendredi, et de mettre en place un blocus total, à partir de lundi.
Une délégation de parents a été reçue, hier à 15 heures, par le maire, à l'hôtel de ville, en présence de Guy Bécret, inspecteur de l'Éducation nationale (IEN) de la circonscription de Bayonne. Ils ont remis une photocopie de leur pétition qui comptait près de 175 signatures recueillies au sein de l'école. Elle continue à circuler.
Maitane-
Nombre de messages : 22
Date d'inscription : 19/02/2008
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